Il n'est pas toujours facile d'estimer la valeur de votre bien. Nos conseils pour être au plus près de la cote dans votre ville.
Gare à ne pas être trop gourmand, car après la hausse des cinq dernières années (+ 4% en moyenne pour l’année 2020, pourtant paralysée par la pandémie), le marché va sans doute réclamer une pause. A force d’être scotché en vitrine ou sur un site d’annonces, votre bien sera catalogué comme une mauvaise affaire et n’aura plus aucune visite…
Estimation
Ne vous fiez pas uniquement aux prix affichés dans les annonces. Une première approche pour estimer votre bien consiste à relever les prix dans votre quartier, en épluchant les annonces des sites spécialisés (SeLoger, Leboncoin, PAP…). Cette méthode n’est toutefois pas d’une fiabilité à toute épreuve, car il s’agit de prix demandés et non de prix de vente.
Notre service « Estimation » vous permet de fixer le prix adéquat (immédiat, gratuit et sans engagement) : consultez notre service transaction au 02 35 70 84 84 ou agence-smismg@wanadoo.fr.
Bases de données
Très utiles afin d’obtenir la tendance du marché et des exemples de ventes. Dans votre quête du juste prix, il n’est pas inutile de consulter les bases de données existantes. Celles des notaires recensent les ventes signées par acte authentique (donc avec un décalage de trois mois sur le marché) dans la plupart des grandes villes du pays. Vous y avez accès sur les sites de la chambre des notaires de Paris (pour l’Ile-de-France) et Immoprix (en régions).
Expertise
Pour être sûr de votre prix, rien ne vaut le coup d’œil d’un professionnel. Nous offrons un service d’estimation gratuit. Prudence tout de même, car certaines agences surestiment les biens pour décrocher un mandat de vente, alors que d’autres, au contraire, les sous-estiment pour attirer plus facilement un acheteur. Ce risque est écarté si vous faites appel à un expert indépendant comme l’Agence SMI-SMG lié à la Fnaim (Experts-fnaim.org).
Votre locataire peut bénéficier d’un droit de préemption
Si vous vendez votre bien en donnant congé au locataire, vous devrez, en vertu du droit de préemption, lui proposer de l’acquérir en priorité. Le locataire dispose de deux mois pour rendre sa décision. Si l’offre est acceptée, la vente doit être signée dans les deux mois (quatre mois en cas de recours au crédit). Mais si elle est refusée et que le bien est ensuite mis en vente à un prix plus bas, il faudra représenter la nouvelle offre au locataire, qui aura un mois pour y répondre. A noter : ce droit de préemption ne joue pas si l’acheteur est un de vos parents jusqu’au 3e degré (petit-enfant, enfant, parent, grand-parent, frère ou sœur, oncle ou tante, neveu ou nièce), à condition qu’il habite les lieux durant au moins deux ans.